Connaissances récentes sur les effets des perturbateurs endocriniens sur l'environnement et la santé : à l'initiative du ministère de l'Ecologie, du développement durable et de l'Energie, et de l'Anses, l'Agence nationale de sécurité alimentaire, s'est tenu à Paris les 10 et 11 décembre, le colloque international sur les perturbateurs endocriniens. De fait, en décembre 2013, l'Union Européenne établira sa définition des perturbateurs endocriniens.
Si le ministère de l'Ecologie et l'Anses soutiennent des projets de recherche tel que le Programme National de Recherche sur les Perturbateurs Endocriniens (PNRPE) et le Programme National de Recherche Environnement Santé au Travail (PNR-EST) , le questionnement sur les perturbateurs endocriniens fait l'objet de recherches au niveau mondial : 8% des molécules mises sur le marché - soit 2 000 molécules - seraient à l'origine de perturbations endocriniennes. En 2000, l'Europe inscrivait 553 molécules sur une liste prioritaire. Les ONG et plusieurs députés européens demandent aujourd'hui une "accélération du mouvement" - retrait des molécules dont le risque n'est pas seulement avéré, mise sur le marché de molécules de substitution, augmentation de l'interface entre les politiques et les scientifiques, mais également l'établissement d'une nouvelle liste des perturbateur endocriniens, comprenant par exemple et en outre, certains produits solaires, même si ceux-là sont bien peu de saison...
Un reportage signé Pascale Marcaggi.
Posté le 17/12/2012
