« Bienvenue au GPL » : le plan anti-pollution de la Ville de Paris et la loi de transition énergétique pour une croissance verte roulent en faveur du GPL. « Dès qu'il fait beau, il y a un pic de pollution », déplore Marc Tessier d'Orfeuil, délégué général du Club des Voitures Ecologiques, « or, le GPL est le carburant alternatif le plus répandu et le moins polluant. » De fait, s'il émet un peu moins de CO2 que l'essence, le GPL a surtout l'avantage sur le diesel de ne pas émettre de particules fines, pollution la plus pénalisante pour la santé. Lutter contre la pollution locale, et donc contre l'émission de particules fines, tel est l'enjeu pour les villes. Ainsi la Ville de Paris, où les véhicules GPL munis de soupape sont à nouveau autorisés dans les parkings souterrains. Autre avantage du GPL, son tarif à la pompe, de moins de un euro. Reste que les acteurs de la filière attendent des pouvoirs publics des « signes forts », le bonus écologique qui avait boosté le marché au lendemain du Grenelle ayant été supprimé. Aujourd'hui, si le parc de véhicules au GPL représente 260 000 véhicules, l'Italie, l'Allemagne, les Pays-Bas lui consacrent une plus grande part dans le mix énergétique.
Un sujet de Pacsale Marcaggi publié le 19/03/2015
