La 16ème conférence des 178 pays membres de la convention sur le commerce International des espèces sauvages menacées d'extinction (Cites) a débouché sur l'inscription en annexe II (régulation de leur commerce) de cinq espèces de requins, trois espèces de requins-marteaux (hallicorne, grand et lisse), du requin océanique longimane et du requin-taupe commun, mais n'a pas abouti pour l'inscription de l'ours polaire à l'annexe I (interdiction du commerce des espèces) et est restée impuissante face au braconnage d'éléphants et de rhinocéros d'Afrique.
Un résultat que l'ONG Robin des Bois estime "mitigé", quand 143 espèces de requins sont menacées, que la population d'ours polaires ne se monte plus qu'à 25 000 spécimens, et que les 25.000 rhinocéros - près de 20.000 rhinocéros blancs et 5.000 rhinocéros noirs- sur le continent africain sont victime de braconnage. La logique de marché de l'offre et de la demande semble se faire de plus en plus prégnante : or elle n'a jamais une loi de la nature, celle-ci à l'évidence de plus en plus difficile à faire prendre en compte, à la Citès comme ailleurs.
Un sujet de Pascale Marcaggi.
Posté le 17/04/2013
