Notre corps dispose de trois « carburants » pour fonctionner : les glucides, les protéines, et les lipides. En cas de jeûne prolongé, le glucose, carburant essentiel, s'épuise en vingt-quatre heures. Les protéines sont alors transformées avec grande parcimonie en glucose, le corps puisant dans son « garde-manger », les lipides : une d'énergie moins « encombrante », les lipides ayant besoin de moins d'eau que les glucides pour être stockés, et délivrant deux fois plus d'énergie. Lors de jeûne prolongé, s'enclenche alors un travail par le fois de production de « corps cétoniques », dégradant ainsi les acides gras. De longue date, chercheurs et biologistes ont constaté, et patients expérimenté, les effets bénéfiques de ce processus, sur plus d'une pathologie : obésité, polyarthrite, maladies cardio-vasculaires, et même dépressions et troubles mentaux. Une piste contre certains cancers ?
Thierry De Lestrade et Sylvie Gilman ont enquêté sur « Le jeûne, une nouvelle thérapie ? ». Un film documentaire à voir sur Arte, le 19 septembre. L'ouvrage, « Le jeûne, une nouvelle thérapie ? » est un outil à la portée de tous, médecins et citoyens (co-édition La Découvere- Arte Editions).
Un sujet de Pascale Marcaggi.
publié le 23/09/2013