On le dit opiniâtre : avec sa croix de Saint-André dessinée sur le dos et son museau blanc, l'âne de Normandie aura porté des quintaux de litres de lait et autres lourdes charges, au long de son histoire ! Depuis la traction mobile, l'âne de Normandie est en quelque sorte en villégiature dans la campagne chère à Monet. Reconnu par le ministère de l'Agriculture en 1997, il emmène paisiblement les promeneurs, et recouvre une activité nouvelle grâce au maraîchage. A l'instar de bien des éleveurs d'ânes, Christian Julienne est éleveur amateur : présent au 51e Salon International de l'Agriculture, il explique pourquoi un âne braie quand il en a envie, et non pas sur commande des visiteurs.
Un sujet de Pascale Marcaggi publié le 27/02/2014