« La catastrophisation du futur refroidit les gens » : c'est partant de ce constat de l'entrepreneur engagé Paul Hawken, qu'avec le soutien de l'Ademe, d'Ikéa et de Prodimarques, l'observatoire d'une consommation responsable Mes Courses pour la Planète publie, au lendemain de la COP 21, son étude intitulée « La Vie Happy - changer les comportements pour changer le monde. »
Nous connaissons l'état des lieux, mais comment faire ? « L'enfer se vend mal » ajoute Elisabeth Laville, fondatrice de Mes Courses pour la Planète. Mais « il est désormais citoyen d'être optimiste», car « il est plus sympa de faire partie de la solution que du problème.» Mais comment mobiliser ces tendances pour rendre les modes de vie durables plus désirables ? Comment les étendre au consommateur au-delà de la sphère militante ? Certains modes de pensées montrent leurs limites : « faits-chiffres-peur » est le trio perdant. De même notre vision occidentale binaire, qui consiste à poser les questions en termes de problèmes, et leurs solutions en termes de supression de ces problèmes, mérite de s'ouvrir à d'autres alternatives. Ainsi les « nudges », ces « coups de pouce » pour amener à choisir les bonnes décisions. Ainsi aussi la reconsidération du cerveau humain, peu enclin à imaginer dès lors qu'il est en situation de stress.
Les explications d'Eric Singler, directeur général du groupe BVA, auteur de « Nudge Marketing - comment changer efficacement les comportements» et de « Green Nudge - réussir à changer les comportements pour changer la planète » (éditions Pearson), et de Jacques Fradin, directeur de l'Institut de Médecine Environnementale.
Un reportage optimiste de Pascale Marcaggi posté le 27 janvier 2016
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