Après « Super Trash », où Martin Espositon nous avait emmené sur les lieux de son enfance devenus une immense décharge à ciel ouvert, c'est dans « Le Potager de son grand-père », que le réalisateur nous emmène : cet homme de 86 ans y passe le plus clair de son temps, en y cultivant de quoi se nourrir et faire les bocaux pour l'hiver, mais aussi en retrouvant du plaisir à la vie après le décès de sa femme.
« Je te transmettrai ma façon de cultiver », avait dit un jour Vincent Esposito à son petit-fils : au fil des saisons, Martin apprend à faire pousser fruits et légumes ,mais aussi à découvrir qui est son grand-père, et tout ce qu'il sait de la vie. Le film est d'autant plus plaisant, qu'il ne s'impose pas comme une démonstration, mais souffle à mots couverts, les choses essentielles. Une véritable Madeleine de Proust, version fruits et légumes.
Une interview de Pascale Marcaggi posté le 17 avril 2016
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