En juillet 1991, 21 scientifiques rédigeaient à l'initiative de Théo Colborn (à l'époque responsable du WWF USA) la Déclaration de Wingspread : elle établit que "de nombreux composés libérés dans l'environnement par les activités humaines sont capables de dérégler le système endocrinien des animaux, y compris l'homme, et que les conséquences de tels dérèglements peuvent être graves, en raison du rôle de premier plan que les hormones jouent dans le développement de l'organisme".
C'est à cette occasion que l'expression "endocrine disruptors", perturbateurs endocriniens, a été formulée pour la première fois.
Vingt ans après la Déclaration de Wingspread, le Museum National Naturel et le WWF France ont tenu un colloque en forme d'état des lieux des perturbateurs endocriniens, et de nouvel appel : "perturbateurs endocriniens et biodiversité - La diversité biologique face au risque chimique."
De fait, il est désormais établi que :
1 - Ce n'est pas seulement la dose qui fait le poison, mais aussi la période (gestation)
2 - Il existe un délai de latence entre l'exposition et l'apparition des effets
3 - Il existe un lien entre les doses
4 - Il existe un 'effet cocktail
5 - Les effets sont transgénérationnels.
Un Sujet réalisé par Pascale Marcaggi
Crédit Photo: Pascale Marcaggi
Posté le 05/05/2011
