Reconnaissons qu'en fait de Paris Plages, le ciel transforme certains jours d'août en Paris-pluie. Au point que le paris-pluie devrait être breveté au même titre que le parapluie, accessoire de rigueur autant que la plan de la capitale. Abritez en catastrophe votre vélo sous un auvent et votre voisine vous le dira : « plus la peine d'aller sou les tropiques, nous avons la même chose c'est nous ! ». D'une certaine manière, voilà bien des économies de kérosène. Mais d'où cela vient-il ? Avant de s'aventurer du côté du changement climatique, le parisien scrute les valeurs sûres : encore son congénère breton qui joue encore à « passe à ton voisin » avec les nuages. Chacun s'adapte, en jouant en poncho-man pour le touriste, en se réfugiant au fourneau pour le parisien. Avec tout de même cette question : pourquoi y a-t-il novembre en août, mais jamais août en novembre ?
Un sujet de Pascale Marcaggi
07/08/2014