Société de recherche et développement, Phytorestore utilise uniquement les plantes pour traiter les pollutions...mais aussi restaurer les paysages. Roseaux, typhas, iris, plus d'une centaine de plantes "utiles" ont ainsi été recensées dans le monde, retenues non pour accumuler les éléments toxiques, mais au contraire et grâce à l'action microbienne, favoriser la dégradation, la transformation et la lixiviation des polluants : autant de plantes qui peuvent ensuite être fauchées et récoltées pour servir de compost ou de combustibles pour chaudières à biomasse. Phytorestore travaille à partir de la biodiversité locale. Parmi les collectivités publiques qui ont déjà fait appel à ses services : en France, Honfleur, Alençon, Caen, Nanterre - pour le Parc du Chemin de l'Ile - et hors de France : l'Algérie pour la baie d'Alger, la Chine pour l'éco-quartier de Wuhan - la capitale de la province de Hubei et la douzième ville la plus peuplée de Chine. Parmi les entreprises, retenons notamment Hermès (la cristallerie Saint-Louis), le centre logistique de Louis Vuitton, ou encore le Club Med de l'Ile Maurice.
Un sujet signé Pascale Marcaggi.
Posté le 07/12/2012
