Avec 26 947 tonnes de poisson soumises à la taxe en 2012 - soit 1 000 tonnes de plus qu'en 2011, 25 922 tonnes - la criée de Lorient-Keroman s'impose comme la première criée bretonne loin devant Le Guilvinec, et surtout la première criée française en valeur avant Boulogne-sur-mer, avec un chiffre d'affaires de 74,8 millions d'euros en 2012 - 75,8 millions en 2011 - chiffre d'affaires "tiré vers le haut" grâce à la langoustine du Golfe de Gascogne.
Si celle-ci s'est faite moins présente l'an dernier - représentant d'emblée un tassement du chiffre d'affaires l'an passé, auquel il faut ajouter l'augmentation du prix du gazole - la stabilité de la criée de Lorient tient à sa polyvalence : avec près d'une centaine de navires sur les cent-trente qui vendent à la criée de Lorient, la pêche côtière débarque près de quatre-vingt espèces différentes, la pêche hauturière trente-cinq environ. Au total, la criée se compose pour moitié de pêche hauturière, pour un quart de pêche côtière, et pour un quart de pêche de bateaux étrangers. Ainsi l'an dernier, les bateaux côtiers (chalutiers, fileyeurs, ligneurs, caseyeurs, bolincheur) ont-ils débarqué 6 500 tonnes, les chalutiers de la Scapêche, 9 400 tonnes, et les bateaux espagnols, 4 600 tonnes. S'il va de soi que le prix de vente d'une espèce à l'autre est très différent, le prix annuel moyen s'établit à environ six euros le kilo,
Visite de la criée de Lorient avec Yan Giron, consultant indépendant au micro de Pascale Marcaggi.
Posté le: 08/04/2013